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Les Chroniques d'un Homme de peu de Foi
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19 février 2010

LE SACREMENT DE LA RECONCILIATION

LE SACREMENT DE LA RÉCONCILIATION

LES MOTS DU SACREMENT DE LA RECONCILIATION

Le sacrement de la réconciliation est également appelé sacrement du pardon, de pénitence, ou encore confession. Ce mot vient du latin confeteri, « avouer ».  Le sacrement de la réconciliation c'est en premier lieu deux attitudes : la confiance et la contrition. C'est ensuite la reconnaissance de nos actes : l'aveu. Vient ensuite le pardon : l’absolution. Et enfin  l'action selon deux engagements : s'engager à réparer sa faute et ré-affirmer son engagement dans la foi. Le sacrement de la réconciliation par excellence est le baptême. La réconciliation est l'acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et par lequel Dieu le réintroduit dans sa paix.

1ère attitude : la confiance 

Depuis quelques années, nous parlons plus volontiers de "sacrement de la réconciliation" à propos de la confession. "Confession" est l'ancien nom donné à ce sacrement. Il désigne d’abord la confiance en l’amour de Dieu, puis par voie de conséquence, l’aveu des fautes par le pénitent. C’est un geste libre, courageux et loyal. Il peut avoir un effet libératoire. Pour le croyant cet acte manifeste la reconnaissance de l’amour de Dieu et la volonté d’en vivre à nouveau. C'est reconnaître que Dieu nous aime et que nous l'aimons.

Dans ce moment très particulier, nous ne sommes pas en présence d'un juge, d'un Dieu juge. Mais devant un père. Un père qui aime son enfant quel qu'il soit.

2ème attitude : la contrition

La contrition désigne l’attitude de la personne qui vient demander le sacrement. Elle doit être lucide, reconnaître qu’elle a mal agi, regretter d’avoir blessé l’amour des autres et de Dieu, qu’ainsi elle a fait du tort à la communauté humaine et à l’Église. Ce mot souligne la profondeur de cette attitude intérieure : avoir le cœur brisé, blessé. Il ne s’agit pas du remord qui est lié à la culpabilité. La contrition conduit la personne à vouloir changer sa manière de penser et de vivre, et à réparer les dommages causés chez les autres ou en soi même.

La reconnaissance de nos actes : l'aveu

Par sa propre parole, le croyant reconnaît le caractère néfaste de l’acte qu’il a commis. Avouer au prêtre, c’est se libérer. Le prêtre peut lui accorder le pardon et la paix de Dieu. Se reconnaître coupable devant Dieu, c’est vouloir entrer dans une démarche de confiance.

Le pardon : l'absolution

L'absolution désigne le pardon des pêchés. En latin, absolutio veut dire acquitter. Le pêcheur n’est pas innocent mais plutôt Dieu lui rend son innocence par le pardon. Il restaure sa liberté de le choisir ou non. Il restaure la grâce du baptême : choisir pleinement le Seigneur ou le refuser en profondeur…

L'action : la pénitence et la réafirmation de sa foi

La Pénitence désigne l’engagement pris de réparer le dommage causé matériellement  ou symboliquement. Le pénitent est le croyant qui vient demander le sacrement de réconciliation. Il redit sa foi et s'engage à vivre sa vie à la lumière des Évangiles et du Christ.

LE DÉROULEMENT DU SACREMENT DE LA RÉCONCILIATION : 

Aujourd’hui l’Église insiste plus sur la réconciliation que sur la gravité du pêché. Elle propose plus une ouverture vers l’avenir. Elle permet au pénitent de s’ouvrir tout entier à la dimension d’avenir que Dieu lui offre. Nous pouvons distinguer 4 temps :

-          L’accueil mutuel : le prêtre accueil le pénitent au nom du Christ et de l’Église. Il peut être utile si nous ne connaissons pas le prêtre de se présenter en quelques mots. J’aime dire à ce moment là que je sais que le Christ m’aime et que je l’aime. Mais que je me suis détourné de cet amour et que j’aimerai que le Seigneur me pardonne pour vivre à nouveau en, avec et par lui.

-          Écoute de la parole de Dieu :  la Parole (le Seigneur) annonce la réconciliation. La Parole invite à la conversion et à la pénitence. Elle doit éclairer l’ensemble du sacrement, en aidant à discerner le péché. Ainsi naît et se développe la contrition dont dépend la vérité de la pénitence. Nous pouvons soit choisir un texte que nous avons identifié, soit reprendre l’évangile du jour ou demander au père de nous lire un évangile au hasard ou de son choix.

-          La confession de l’amour de Dieu et l’aveu des fautes : le prêtre va écouter vos péchés et ceux dont vous voulez être libérés. Il y a l’aveu des fautes et le fait de dire sa foi. Le prêtre va chercher un signe de conversion et de pénitence qui ‘il propose au nom de l’Église : une prière, une suggestion de partage, d’effort  pour sortir de soi même, de ses habitudes, et surtout se mettre au service de son prochain. Ce signe de conversion et de pénitence est un engagement de rupture avec le péché et de conversion personnelle.

-          L’accueil du pardon de Dieu : Le prêtre au nom du Christ, pardonne les pêchés et remet en route la personne. Dans cet acte, sont engagés le prêtre qui donne l’absolution, et le pénitent qui manifestera ensuite, dans sa vie, les fruits du pardon.

POURQUOI SE CONFESSER A UN PRÊTRE?

Dieu n’a pas besoin d’intermédiaire. Il est libre d’agir. Mais il agit avec des Hommes…. Nous ne sommes pas de purs esprits et nous avons besoin de signes pour discerner. Et cela passe par des gestes humains. Le prêtre est donc indispensable pour rendre authentique, et juste notre pensée et nos actes. La réconciliation est un moment important. Se confesser n’est pas le moment de faire un catalogue de tous ses pêchés… Mais essayer de regarder sa vie à la lumière  de l’Évangile. C’est par là que nous découvrons la grandeur de Dieu. : « Aimez vous les un les autres comme je vous ai aimés…" Le chrétien reconnaît que Dieu le sauve et l’aime et de ce fait se découvre pécheur. C’est face à l’amour de Dieu que le Chrétien prend conscience de tous ses manques d’amour envers lui et envers les autres. Se réconcilier c’est s’engager à aimer d’avantage. Le prêtre agit au nom du Christ qui a donné à ses apôtres et à leurs successeurs le pouvoir de pardonner les péchés. Le prêtre est un témoin de la communauté chrétienne. Il a reçu de l’Église le pouvoir de pardonner. Il crée l’unité entre Dieu, l'Église et la communauté.

QUAND SE CONFESSER?

Toute l’année, quand nous le voulons, aux grandes fêtes… Le temps du Carême est très approprié. Les paroisses proposent aussi des célébrations pénitentielles (mercredi des cendres,  par exemple).  Il est plus facile de se confesser quand on le fait régulièrement. L’Église recommande une fois par mois... Il y a évidemment tous les grands rassemblements, pèlerinages, JMJ et autres…  Une paroisse sur Paris propose le sacrement tous les jours : Saint Louis d’Antin près de la gare Saint Lazare.

Pour recevoir ce sacrement de la réconciliation, il faut parfois se bousculer. Mais il faut agir en sincérité. Le Mot contrition est  vraiment essentiel dans cet acte. Recevoir le sacrement de la éconciliation nous permet aussi de faire le point sur notre vie et sur la manière dont nous menons notre barque. Il permet de nous sanctifier.  Ce sacrement permet de mieux vivre au jour le jour notre foi, l’espérance et la charité.

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